Publié le: 31 août 2018 à 16:26 par Aaron McKrell 4,0 sur 5
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Quarante est le nouveau 30 dans le Hip Hop, et JAY-Z's 4:44 a rendu les anciens du rap plus à l'aise avec leur âge que jamais. Le dernier Bun B, Le retour de la trille , a à la fois les airs qui l'ont rendu célèbre et des chansons à écouter dans le fauteuil de votre grand-père. Le résultat est un travail formidable, quoique parfois fatigué, pour compléter la feuille de statistiques de Bun.





Les premières pistes de Le retour de la trille ne faites guère plus que prolonger l’histoire du roi de la trille des houes de souteneur et de la Cadillac claquante. Cela ne veut pas dire que les chansons ne sont pas agréables; la poitrine battante Reconnaître bénéficie d'un couplet agile de T.I. c'est à la fois politique et prétentieux. Outta Season propose des licks nostalgiques de guitare et des voix déformées hachées et vissées qui ont rendu UGK si attachant dans le neuf-six. Cependant, KnoWhatImSayin est gâché par un crochet ennuyeux, et Traphandz est embourbé par des clichés comme je suis gettin 'bitches, stackin' mula. Le Sud roulera avec ces articulations, mais elles peuvent susciter des soupirs d’auditeurs qui ne veulent pas entendre Bun rap sur le retard de croissance pour la 3047e fois.








C’est comme si Bun avait envie de fléchir un peu plus sa poitrine avant de se retourner pour cracher du jeu aux jeunes. Il plonge profondément avec le récit convaincant Blood on the Dash sur la sixième piste. Il vient prendre l'air juste une fois après cela, sur les accrocheurs Hoes From Da Hood, avant de se replonger dans la maturité. 8Ball & MJG abandonnent une sagesse surprenante sur Grow Up, qui pousse les adultes à cesser d'agir comme des enfants.

Never Going Back trouve Bernard Freeman clôturant un chapitre de sa vie avant d’embrasser pleinement sa nouvelle vie: j’ai vécu plus dans une seule vie que votre arbre généalogique tout entier / Maintenant, je suis prêt à être l’homme que la vie me demande d’être. Sa prestation faisant autorité ajoute de la conviction à toute l'affaire et imprègne l'album avec un sens de but majestueux.



Non pas que Bun B ait oublié le passé. Preneur C offre sans doute le meilleur long métrage de l’album sans même frapper un bar. Les clips d’interview entrecoupés de Chad Butler sur U A Bitch complètent le flambeau de l’hypocrisie américaine par Bun, ainsi que Pimp de son vivant. Le véritable hommage à son défunt frère en rime est sur le bref mais déchirant de plus près, Gone Away. Des touches tamisées et des lamentations de guitare clairsemées rappellent la lamentation bluesy de Leon Bridges sur des amis perdus. Bun reste la star cependant, faisant l'éloge de Pimp dans un couplet. Deux lignes résument Pimp C ainsi que tout ce qui existe: Ouais mon frère est un putain de merde si je dis la vérité / Mais mec, il l'a gardé 100, dans et hors de la cabine.

Le morceau laissera une boule dans la gorge des vraies têtes de hip-hop et donnera l'impression que Bun a finalement rassemblé le courage de garder son frère dans son cœur, mais pas au premier plan de son esprit. Cette coupe distingue le projet de la tendance des albums de rap pour hommes adultes. Le retour de la trille n'est pas sans défauts mais se présente comme un chapitre important dans l'histoire d'une légende de la musique.



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